Tokyo Kids 4, porter

Quel est le plus lourd, un kilo de plumes ou un kilo de plomb ? Si la question est posée - bien que la réponse rationnelle soit évidente – c'est qu'il existe une réponse subjective qui rend le kilo de plumes non seulement plus léger mais plus agréable à porter.

Il en va de même, à poids égal, entre un sac à dos et un enfant. Tandis que le contenu inerte du sac à dos nous entraîne irrésistiblement en arrière, l'enfant que l'on porte défie la loi de la pesanteur. Selon qu'il dort ou qu'il est éveillé, calme ou agité, vif ou fatigué, qu'il s'est juché sur nos épaules ou accroché à notre dos, dans un porte-bébé ou dans nos bras, proche de notre nez, de nos yeux, qu'il nous tire les oreilles, la bouche ou les narines, l'aiguille de la balance qui oscille tantôt à gauche tantôt à droite risque de n'être d'aucune utilité.

C'est à tous nos sens qu'il faut se fier – l'odeur de lait et de caramel, la sensation de chaleur, le chant du souffle – et surtout le 6e sens qui vient palier la vue souvent obstruée – ne pas savoir où on met les pieds. C'est à revivre ces expériences que vous convient les Tokyo Kids. Cliquez sur ce lien pour les découvrir en ligne ou sur celui-ci pour accéder aux information concernant l'exposition Journal intime, carnet de voyage, livre de bord au CAC de Meymac.

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